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Le carillon de l’aube Lorsque les premières lueurs habituels effleurèrent l’horizon, l’intérieur de la vénérable appartement sembla s’éveiller d’une griffe étrange. Les fenêtres, encore voilées de rosée, laissaient entrevoir un clair-obscur partant où les formes perdaient leurs contours quotidiens. Le tradition préparé toute l'obscurité par Madeleine et Damien prenait dans ces conditions tout son sens : il fallait avoir pour conséquence premier plan que le soleil ne s’élève ardemment, dans la finalité d’exploiter cet interstice ténu entre les informations. Dans la assistance principale, les bougies disposées en cercle jetaient encore une clarté vacillante sur les murs. Le bol plein d’eau de provenance reposait en son foyer, dans six ou sept herbes séchées et d’une joyau de quartzite qui diffusait une faible éclaircissement. Les volutes d’encens formaient une brume légère, à savoir si l’air lui-même était chargé de présences psychiques. 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